C'est
le jour d’Haïti à Terre des Hommes. Deux records d'assistance pour des jours de
semaine sont établis: le plus grand nombre d’entrées pendant la première heure (l0h
à 11h) - 33,884, et la plus nombreuse assistance quotidienne -120,118.
Le
ministre du tourisme et de l’information d’Haïti, Luc Albert Foucard, invité
d'honneur, assiste à un spectacle qui a dû lui rappeler sa terre natale des Caraïbes.
Une troupe de danseurs des îles a donné à la Place des Nations un spectacle de
danses folkloriques où les costumes en rouges et jaunes vifs entrainés par les
rythmes des tambours Voodoo accentuèrent la couleur. Foucard parlant de Terre
des Hommes considère que c’est un des meilleurs spectacles au monde. Il était
accompagné de l'ambassadeur d’Haïti au Canada, M. Philippe Cantave et du consul
général à Montréal, M. Jean Sassine.
Un
autre visiteur de marque à Terre des Hommes: le chef de l’église catholique d’Ukraine,
le cardinal Joseph Slipyj, considéré comme un héros par tous les ukrainiens du
monde, dont il est le chef spirituel; il fut interné dans les prisons soviétiques
pendant 18 ans. L’accompagnait, Mgr André Cimichella, évêques auxiliaire de Montréal
et Mgr Isidore Borecky de Toronto.
Pourvus
de cartes imprimées en Braille, huit jeunes aveugles visitent Terre des Hommes;
ces cartes leur avaient été données
par l'Institut canadien des aveugles qui assurait le même service lors d’Expo
67.
Au
chapitre des divertissements, Tony Romandini, entreprend une semaine de
spectacles au pavillon du Québec qui célèbre la Semaine de l'Italie.
Robert
Prinsky, dans The Wall Street Journal, s’attachant davantage
au pavillon du Japon, dit qu’il s’est grandement amélioré cette année: on y a éliminé
la machinerie pour y exposer des œuvres d'art et particulièrement de
remarquables affiches publicitaires. Dan Baumann, écrit dans Paddock Billboard,
un journal américain, que Terre des Hommes offre tellement que tous les types d’hommes
puissent y trouver un intérêt depuis les tenants de la culture hippie en
passant par les intellectuels, les enfants go-go sautillants, jusqu’aux
banlieusards d'avant les années 30.