Quoi de plus pertinent pour le Montréal des années 60 que le pavillon de l’Homme dans la Cité. La ville connaît une croissance sans précédent, elle s’affirme haut et clair dans le domaine des arts et des technologies – elle « s’urbanise » à une vitesse folle… mais sans réelle planification. On démolit son héritage pour faire place au béton, aux tours de verre et aux voies de communication. Montréal grandit, devient internationale au moment même où elle perd son statut de métropole canadienne – qu’à cela ne tienne, elle demeurera la métropole du Québec, la 2e ville française au monde après Paris et puis, n’est-elle pas l’hôte de la plus importante exposition universelle du XXe siècle?
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